Le Genévrier commun
Description du Genévrier commun
Juniperus communis L.
(Famille : Cupressaceae)
Cet arbrisseau de quelques mètres, souvent buissonnant, au port étalé ou en cône étroit, peut atteindre les 10 m de haut. Son écorce, gris rougeâtre, s’effiloche en lanières.
Habitat
Originaire de l’hémisphère Nord, il est très fréquent dans toute la France mais rare en région méditerranéenne. Il pousse sur des sols en friches et ensoleillés, dans des bois clairs et zones rocheuses.
Le genévrier apprécie les terrains ensoleillés jusqu’à 2500 m d’altitude. A haute altitude, son port rampant persiste au ras du sol, alors que, sous des climats cléments, il peut prendre une belle taille, un port dressé, lancéolé. Le tronc est recouvert d’une écorce rugueuse et grise. Les feuilles réduites à des aiguilles aiguës et piquantes sont insérées par trois. Elles sont vert glauque, marquées d’un seul sillon blanchâtre en dessus, et blanches en dessous. Les inflorescences sont très discrètes. Regroupées à l’aisselle des feuilles, elles apparaissent d’avril à ma
Feuilles
(Feuillage persistant)
Les feuilles sont aciculaires, fines et pointues, d’environ 1 cm de long, bleu vert avec 1 bande blanche dessus, à la différence du Genévrier cade qui en a 2. Elles sont disposées en verticilles de 3 autour des rameaux.
Organes de reproduction
Espèce dioïque, les fleurs mâles sont jaunes et les fleurs femelles sont vertes. Après fécondation, les cônes globuleux ressemblent à des baies charnues qui mûrissent en 3 ans. Indifféremment appelées « genièvre » ou « baie de genévrier », elles font 5 à 8 mm de diamètre, sont de couleur noir luisant et renferment 1 à 3 graines.
L’inflorescence femelle oucône est improprement appelée « baie ». Les trois écailles charnues soudées entre elles présentent une forme sphérique, d’abord vertes, puis bleu-noir recouvertes d’une pellicule mate, appelée pruine. La baie porte une cicatrice étoilée à son sommet. A l’intérieur se trouvent trois graines triangulaires.
Baie sans intérêt gustatif
Les baies de genièvre n’ont actuellement plus les valeurs thérapeutiques qu’on leur attribuait au Moyen Âge, mais une renommée culinaire pour parfumer la charcuterie, la choucroute.
Elles constituent aussi la base du Gin.