Botanistes

Hippolyte Coste

Hippolyte costeLe parcours d'Hippolyte Coste en bref

1858

Naissance près de Balaguier-sur-Rance dans l’Aveyron. Issu d’une famille modeste, il passe son enfance au « Mas d’Estioussès », ferme de ses parents.

1870

Il entre au petit séminaire de Belmont où il se passionne pour les cours de sciences naturelles et de botanique. Il commence un herbier lors de ses excursions dans la région.

1884

Il entreprend un « grand herbier » sous les conseils de l’Abbé Joseph de Revel. Ordonné prêtre à 26 ans, il est nommé professeur au collège Saint-Joseph de Villefranche-de-Rouergue.

1885

Elu membre de la Société Botanique de France.

1886

Nommé vicaire à Montclar, près de Coupiac.

1889

Il est inscrit sur la liste des naturalistes français établie par Adrien Dollfuss.

1894

Il est affecté à Saint-Paul-de-Fonts, au pied du Larzac, pour seconder le vieux curé Hermann auquel il succèdera.

1899

Il se lance dans la réalisation de la Flore de France.

1911

Un an après avoir reçu le prix De Coincy de l’Académie des Sciences, il est élu pour un an Directeur de l’Académie Internationale de Géographie Botanique.

1922

Elu Vice-Président de la Société Botanique de France.

1923

Décoré de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

1924

Il lègue son herbier à la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron. Attribution du prix Jérôme Ponti de l’Académie des Sciences. Il décède le 24 novembre, à Saint-Paul-des-Fonts, des suites d’une longue maladie.

 

Apport de Coste à la Botanique

Ses ouvrages

Les innombrables découvertes, notes, descriptions botaniques, manuscrits, ont fait l’objet de nombreuses publications dans de nombreux bulletins scientifiques. Mais l’œuvre maîtresse de Coste, celle qui lui a valu une notoriété internationale, est la « Flore descriptive et illustrée de la France » (1901-1906). Un ouvrage en trois volumes de 1 940 pages où sont décrites 4 354 espèces végétales, classées en 884 genres et 134 familles.

L’herbier ainsi que les manuscrits légués à la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron ont pour la plupart été repris depuis la disparition du savant.

Ses herborisations

  • 1887 : Causse de Mende.
  • 1894 : Bédarieux, Aubrac et Pyrénées Centrales.
  • 1898 : Lot.
  • 1904 : Lautaret.
  • 1905 : Aubrac.
  • 1907 : Gavarnie et Hautes Pyrénées.
  • 1909 : Haute-Ardèche et Cévennes.
  • 1911 : Vallée d’Eyne, Cerdagne, Massifs du Cantal et du Puy de Dôme.