Le Cotonnier
Description du Cotonnier
Gossypium barbadense L.
(Famille : Malvaceae)
Origine : Comme pour beaucoup de plantes domestiquées par l’homme depuis la nuit des temps, l’origine du Cotonnier est très controversée. Cependant, il semble que des espèces indiennes et des espèces américaines aient été exploitées par les populations indigènes avant que leur propagation n’envahisse la planète. Aujourd’hui, tous les pays à climat tempéré chaud ou tropical cultivent du coton.
Le Cotonnier est une plante annuelle, herbacée, suffrutescente ou arborescente, pouvant atteindre jusqu’à 7m de hauteur selon l’espèce.
Les feuilles sont alternes, pétiolées avec un limbe palmatilobé, découpé en 6 ou 7 lobes aigus. Les fleurs sont solitaires, à l’aisselle des feuilles.
Le calice, gamosépale, à 5 courtes divisions, est doublé d’un calicule à 3 divisions libres, cordées à la base, incisées et dentées à l’apex.
La corolle, régulière, dialypétale, est diversement colorée en jaune, rose ou brun-pourpre.
Le fruit est une capsule ovoïde, pointue au sommet, à parois peu épaisses, s’ouvrant à maturité par 5 valves libérant les graines. Chacune de ces graines est couverte de longs poils, blancs ou roussâtres. Il a été dénombré entre 5 000 et 10 000 poils par graine.
Extraction de la fibre
Partie utilisée pour l’extraction de la fibre : La graine.
Les graines de Cotonnier sont ramassées à maturité. C’est le coton non égrené, le coton brut ou coton en graines. L’égrenage sépare les poils des graines. Les poils, ou coton sont pressés en balles. Son usage pour la confection de tissu nécessite plusieurs opérations dont le dégraissage, qui rend la fibre mouillable à l’eau, le filage puis le tissage.
Usages
Le coton est le premier textile du monde. Les deux tiers des habitants de la terre portent des habits de coton. Il est résistant, peu cher et se colore facilement. Le fil de coton, très souple peut être tricoté. Les graines dépourvues des longs poils de coton sont de deux types : « vêtues », c’est-à-dire recouvertes d’un fin duvet de poils courts qui, séparés, donneront le linter, ou « nues ». Le linter sert à fabriquer du feutre et de la rayonne.
De la graine, on retire également de l’huile. Après raffinage, elle constitue une huile de table très appréciée des américains.
Les tourteaux (résidus des graines après extraction de l’huile), riches en protéines, servent à la fabrication de produits alimentaires (biscuits, cubes concentrés pour cuisson,…), ou à l’alimentation des animaux.
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